Apprenons à vivre le TDA/H comme un atout !

vivre sainement sur le long terme

Vivre sainement : mes astuces pour tenir sur le long terme

Salut les hyper-lecteurs !

Cet article participe encore une fois à un échange entre blogs sur un sujet commun. “Encore !” me direz-vous peut-être. Oui, parce que le web et surtout les blogs sont un lieu de partage et que c’est dans ce genre d’échanges que vous pouvez trouver des astuces ou des idées auxquelles vous ou moi n’avions peut-être pas forcément pensé jusque là, et qui peuvent tout changer pour vous. 🙂

Je vous rappelle donc le principe : plusieurs blogs se rassemblent et écrivent chacun un article sur le thème choisi. Tous les articles sont ensuite partagés sur les différents blogs afin de faire découvrir à ses lecteurs de nouveaux thèmes, et de nouvelles plumes. Je veux que vous ayez les meilleurs chances possible de trouver ce qui vous fera avancer dans votre recherche de solutions pour mieux vivre, donc j’espère que les articles participants à ce carnaval (que vous trouverez dans l’article résumé ici) vous apportera ce dont vous avez besoin ! (Il y a même un ebook gratuit pour ceux qui préfèrent lire l’ensemble des articles sur son ordi ou sa tablette !) 🙂

Ce carnaval d’articles nous est aujourd’hui proposé par le blog Sans sucre s’il vous plaît, et le thème est : Vivre sainement : mes difficultés au quotidien. J’aborderai donc trois sphères, l’alimentation, le sport et le sommeil.


J’anime un blog sur le TDA/H (Trouble du Déficit d’Attention avec ou sans Hyperactivité), ou pour simplifier, les hyperactifs inattentifs impulsifs et hypersensibles chroniques (et fiers de l’être en plus !) ;p

hyperactif, inattentif, impulsif

Vivre sainement est important pour tout le monde, mais chez une personne qui a un TDA/H c’est d’une importance capitale, car les variations dans les hormones, dans l’énergie et tout ce que ça implique autour, sont très importantes et instables. Le cerveau est donc plus sensible que les autres aux variations dans l’alimentation, le sommeil, l’activité physique et tout autre point ayant un rapport avec la santé et le corps. Attention pour les puristes, je n’ai pas dit qu’on pouvait soigner le TDA/H en vivant plus sainement ! Mais on peut vraiment amoindrir les symptômes, et ça, c’est déjà super ! 🙂

Une chose à savoir, c’est qu’une des répercutions des symptômes du TDA/H est qu’il est très difficile de maintenir une habitude en place, et notamment celles qui permettraient d’avoir une bonne hygiène de vie. Un des piliers des aides apportées aux personnes ayant un TDA/H est donc de trouver des stratégies pour chaque personne, pour y arriver quand même.

J’ai donc décidé de vous donner quelques astuces pour tenir sur le long terme vos bonnes résolutions. Que vous ayez un TDA/H ou non n’a pas d’importance, mais si je vous donne ces astuces c’est qu’elles ont marché pour moi (qui ai un TDA/H). Donc si ça marche avec un TDA/H, normalement ça devrait marcher pour tout le monde ! 😉

Le sucre (ou tout autre aliment addictif)

S’il y a une chose de laquelle j’ai eu beaucoup de mal à me séparer, c’est le sucre. Depuis que je suis petite, je suis plutôt connue pour être “sucreries-vore”, aucun paquet de bonbons ne peut me résister si je décide de l’anéantir, mouahahahahah ! 🙂 Bon, trève de plaisanterie, ce petit penchant a été pour moi un véritable challenge à modifier.

bonbons TDAH

Mais j’ai réussi grâce à quelques astuces, que je vous donne ici :

Réduire petit à petit

sucre TDAH

Par exemple dans les boissons comme le thé ou le café, vous pouvez commencer par acheter des sucres plus petits, puis passer de 2 sucres à 1,5 jusqu’à ce que vous y soyez habitué. Puis passez à 1, puis ½, etc. Faite de même pour les yaourts par exemple, ou tout autre aliment que vous mangez sucré. Mais n’essayez pas de tout arrêter d’un coup vous vous dégoûteriez du goût en deux ou trois jours et reprendriez de plus belle ! Pour un challenge “vivre sainement sur le long terme”, ce ne serait vraiment pas top. 🙂

Entraîner sa volonté

Certains scientifiques ont découvert qu’on avait tous une réserve de volonté par jour. Chaque choix que l’on fait, par exemple, épuise petit à petit cette volonté tout au long de la journée. De plus, il est possible d’entraîner cette volonté.

Une bonne méthode est d’acheter un paquet de bonbons, ou ce à quoi vous avez le plus de mal à résister, dans le but explicite de NE PAS le manger. Placez-le sur votre bureau ou dans un endroit où vous passez régulièrement, et décidez d’un temps pendant lequel vous n’allez pas en manger, par exemple une semaine. À chaque fois que vous voyez le paquet de bonbon (dans mon cas 😉 ) et que vous ressentez le besoin d’en manger, observez ce qui se passe en vous et rappelez-vous que vous avez décidé de ne pas en manger avant la fin du temps que vous vous êtes donné. Et tenez-vous à cette décision.

volonté de dire non

À la fin de cette période, vous avez le droit d’en manger. Vous avez alors deux possibilités, avoir votre récompense ou bien renouveler ce petit challenge pour une semaine de plus par exemple, pour voir si vous pouvez y arriver ! Ne décidez pas d’un temps trop long les premières fois, à moins que vous soyez particulièrement sûr de vous. Ce qui compte le plus c’est de vous tenir à votre décision.

Remplacer l’aliment par un autre

manger des fruits

Vous pouvez aussi remplacer votre aliment addictif par un autre qui est meilleur pour la santé tout en ayant les mêmes propriétés que le premier. Par exemple, remplacez le sucre blanc par du sucre roux, puis quand vous y êtes habitué par du miel, du sirop d’érable ou d’agave par exemple, puis par de la stévia (qui est un édulcorant naturel utilisé par les indiens Guarani, et qui est compatible avec les régimes hypoglycémiques et pour diabétiques).

Pensez aussi que lors des grosses envies de malbouffe, si on a rien dans son placard on fait avec ce qu’on a. Donc si la seule chose sucrée que l’on ai c’est un fruit, c’est tout bon ! 😉

Le sport

À côté du blog Le TDAH au quotidien, j’anime avec Marvin Vega un autre blog sur la préparation physique et mentale dans les arts martiaux. Les arts martiaux sont une de mes passions depuis près d’une dizaine d’années maintenant.

Cette activité m’aide énormément à vivre sainement. Je passe énormément de temps dans mes journées assise derrière un ordinateur (ben oui, il le faut bien pour vous concocter de bons articles qui pourront vous aider 😉 ). Mais je souhaite évoluer dans l’art martial que je pratique, donc je me donne des objectifs et pour les tenir, en plus des cours au dojo ou je vais chaque semaine, je m’entraine aussi chez moi. Grâce à cette activité et à mes objectifs, j’ai donc une activité physique régulière.

Garder le rythme malgré la fatigue et la démotivation

fatigue, canapé

Pendant certaines périodes, en raison de mon TDA/H, je suis très fatiguée. Les fluctuations dans les hormones peuvent provoquer des périodes de sur-énergie (on saute littéralement partout) ou de sous-énergie (et on se retrouve échoué sur notre canapé tel une baleine sur la plage). De plus, l’incapacité à gérer facilement le flux de pensées du cerveau TDA/H amène souvent à ne pas faire attention à son état de fatigue jusqu’à ce qu’il devienne trop fort. Il n’est donc pas rare de nous voir travailler jusqu’à l’épuisement. Sans parler forcément de burn-out, quand on en arrive là il devient difficile de remonter la pente.

Dans ces moments là je peux observer deux situations radicalement différentes. Quand je me suis donné un objectif, une petite chose à accomplir (et je précise bien petite !) dans mes passions, j’arrive à garder un rythme à peu près normal, ou bien je remonte la pente beaucoup plus facilement. L’objectif n’est d’ailleurs pas forcément toujours en rapport avec le sport. C’est l’étincelle provoquée par quelque chose qui me fait vibrer qui me réanime et me redonne de l’énergie. Alors que si je ne me suis pas donné d’objectif à court terme, je lâche prise beaucoup plus facilement.

Vivre sainement et pleinement sa vie grâce à ses objectifs

Évidemment, pour faire du sport (parce qu’ici il s’agit quand même de vivre sainement), le mieux est quand même d’avoir un objectif dans le domaine du sport ! Demandez-vous quelles sont les raisons profondes qui pourraient vous pousser à faire du sport. Une raison de santé ? Une envie d’évoluer dans votre vie ? Prenez une feuille et un crayon, et notez les raisons qui pourraient vous pousser à agir. Et à chaque fois notez pourquoi, et creusez comme ça le plus loin possible en vous.

Ne vous flagellez pas, faites de vos challenges un jeu !

Ne vous flagellez pas si vous n’arrivez pas à atteindre tout de suite votre objectif, les erreurs sont normales et le lot de tout le monde, continuez vos efforts sans vous mettre une pression trop importante à ce sujet, ce sera d’autant plus efficace. Une petite pression est bénéfique, lorsqu’on se challenge on transforme son objectif en jeu que l’on veut gagner. Mais lorsqu’on se met trop de pression on provoque du stress et celui-ci, en plus de ne pas tellement être en accord avec le concept de vivre sainement, va vous faire lâcher prise à la moindre contrariété. On a tous des travers un peu plus difficiles à “effacer” que d’autres. Dans ce cas, autant se dire : “Tiens, cette partie-là va être un peu plus longue à gagner, c’est donc un jeu d’endurance !” Et qui dit endurance, dit garder ses forces pour la suite !

challenge, jeu

Le sommeil

Un travers chez moi qui a une grande influence sur la santé et que je n’ai toujours pas réussi à réduire, c’est le fait de me coucher trop tard par rapport à mes cycles de sommeil. Comme j’ai beaucoup de mal à rester concentrée, je prends souvent du retard sur mes journées. Et comme je suis “un peu” (LOL) perfectionniste et têtue, je veux quand même terminer mes tâches du jour et donc je reste à travailler plus tard, je mange plus tard, et je me couche plus tard. De plus, 3 fois par semaine j’ai cours de Ju-jutsu Mushinryu (l’art martial que je pratique) en soirée, et je ne rentre souvent pas avant 22h ou 23h.

Or j’ai vraiment besoin de mes deux heures “tranquille chez moi” avant d’aller me coucher. Le temps de manger, de faire deux ou trois bricoles et de me préparer mentalement à aller me coucher (car oui, qui dit hyperactif dit un mental qui va trop vite même le soir et qu’il faut calmer avant d’espérer pouvoir dormir). Si on calcule bien, 23h + 2h ça fait 1h du matin, et pour se lever entre 6h et 7h le matin quand on a besoin de ses 7h de sommeil… et bien ça fait trop court !

sommeil TDAH

C’est un problème pour lequel j’ai déjà essayé plusieurs astuces qui m’ont aidé à améliorer ce problème, mais pour le moment celui-ci me résiste encore. Mais je garde espoir ! 🙂 Comme je l’ai dit c’est un jeu d’endurance, donc rien ne sert de se flageller, j’ai encore quelques tours dans mon sac ! Et je compte bien réussir ce challenge pour pouvoir vous donner ensuite mes trouvailles et mes astuces sur ce sujet dans un prochain article, pour les grands récalcitrants du dodo comme moi ! 😉

Ce qui m’a aidé à avoir un meilleur sommeil

Je vais quand même vous dire ce que j’ai pu apprendre et qui a grandement amélioré la situation pour moi, car la qualité du sommeil est un élément essentiel à maîtriser pour vivre sainement.

Chaque personne dort 4 à 6 cycles de sommeil chaque nuit, qui peuvent durer de 1h30 à 2h10 en moyenne. Les premiers cycles du sommeil sont les plus importants car les plus réparateurs. Au début d’un cycle, si vous y faites attention, vous ressentez un relâchement de votre corps. Vous baillez, vos yeux deviennent plus lourds,… Si vous n’allez pas vous coucher à ce moment là, il ne sert plus à rien d’essayer de dormir avant le prochain cycle, car vous n’avez plus envie de dormir et de toute façon cela dérègle votre nuit de sommeil.

TDAH problèmes de sommeil

Ce qui compte en fait, c’est d’être régulier quant à votre heure de coucher et de lever. Votre corps a une horloge interne, mais si chez beaucoup de personnes celle-ci est déréglée. Connaître son rythme naturel et le garder permet de faciliter votre coucher et votre lever. Vous pouvez d’ailleurs calculer ce rythme assez facilement en cherchant la méthode sur internet. Une fois ce rythme trouvé, préparez votre cerveau à aller se coucher en prévoyant des activités calmes, sans écran 1 à 2 heures avant d’aller vous coucher. Vous pouvez aussi mettre une alarme 15 minutes avant l’heure estimée du début de votre cycle, comme ça quand le moment fatidique arrive, vous avez pu vous préparer à temps. 😉

J’espère que cet article vous a été utile, n’hésitez pas à lire les astuces de tous les blogueurs, qui seront disponibles dans le récapitulatif que je posterai sur cette page à la fin de cet événement. Je vous le notifierai sur Facebook, donc abonnez-vous à ma page ici si ce n’est pas encore fait. Si vous voulez être notifiés des prochains articles du blog Le TDAH au quotidien vous pouvez aussi vous y abonner dans un des formulaires disponibles sur chaque page du blog.

Anne Juguet TDAH

Prenez soin de vous, et à très bientôt !
Anne Juguet, Le TDAH au quotidien

Article corrigé par Henri-Pierre Juguet : hpj.correction.redaction@gmail.com

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Bonjour,

Je suis Anne Juguet, coach de vie et diagnostiquée TDA/H ! Passionnée de psychologie, de neurologie, de développement personnel et de techniques d’apprentissage et de coaching, j’étudie ces différents domaines au travers du prisme du TDA/H et de ses troubles associés.

Si vous êtes hyperactif, hypoactif, inattentif, impulsif, hypersensible ou hyper-émotif, et que vous voulez améliorer votre qualité de vie, je vous montrerai sur ce site comment j’ai fait et vous ouvrirai la voie pour que vous puissiez vous aussi vivre vos particularités comme autant d’atouts dans votre vie !

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