Bienvenue sur Le TDA/H au Quotidien ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon ebook et son podcast "Améliorer sa concentration et mieux gérer son temps avec un TDA/H" : cliquez ici pour télécharger le livre et le podcast gratuitement ! 🙂
Bienvenue sur Le TDA/H au Quotidien ! Comme ce n'est pas la première fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon ebook et son podcast "Améliorer sa concentration et mieux gérer son temps avec un TDA/H" : cliquez ici pour télécharger le livre et le podcast gratuitement ! 🙂
Cet article a un titre délibérément provocateur pour vous faire prendre conscience de détails auxquels on ne fait souvent pas attention, mais qui sont réellement importants si vous cherchez à progresser avec le TDA/H. 🙂
Le TDA/H est une condition qui peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne, et au fil du temps nous avons tendance inconsciemment à l’associer à nous-même. Et c’est tout à fait normal.
Il y a pourtant une nuance, subtile mais importante, que je voudrais partager avec vous aujourd’hui :
La distinction entre « être TDA/H » et « avoir un TDA/H ».
Il est facile de tomber dans le piège de dire « je suis TDA/H » ou « mon enfant est TDA/H ». Cependant, cette manière de le formuler implique une identification au trouble : le TDA/H fait partie intégrante de notre identité.
Sauf que l’identité, en réalité, c’est une croyance. (Oui je sais, c’est difficile à croire… 🙂)
C’est une construction mentale, une série de croyances sur nous-mêmes qui façonne la perception de qui nous sommes.
L’identité,
c’est tout ce que l’on met derrière “je suis”
et que l’on croit vrai pour se définir.
Attention : la suite est importante pour mieux comprendre ce que je veux dire et où je veux en venir 🙂
Par exemple, si je vous dis que “je SUIS coach de vie”, cela veut dire que “coach de vie” fait partie de mon identité.
Sauf que je n’ai pas toujours été coach de vie !
Et que se passera-t-il si un jour je ne peux plus exercer ce métier ?
Ne serai-je plus moi-même ?
(rassurez-vous, pour l’instant je n’ai pas prévu d’arrêter 😉 )
Si, bien sûr, je serai toujours moi, parce que “coach de vie” ne fait pas partie de mon identité propre en réalité, c’est une construction mentale que j’ai moi-même créée.
Je ne SUIS pas “coach de vie” car je ne cesserai pas d’exister si j’arrête ce métier.
J’exerce le métier de coach de vie.
Je ne SUIS pas Anne, “Anne” est mon prénom. Et si je change de prénom je serai toujours moi. 🙂
Vous voyez le principe ?
Mais si je crois que “je suis coach de vie”, ou que “je suis Anne”, si un jour je dois réellement changer de métier ou de prénom (sait-on jamais), ce sera beaucoup plus douloureux pour moi car je devrai me détacher d’une partie de moi-même !
De la même manière, si “JE SUIS TDA/H”, comment me détacher des parties du TDA/H qui sont un problème pour moi (être en retard, ne pas réussir à s’organiser, etc.) ?
Si ces difficultés font partie de mon identité, je ne peux pas m’en séparer !
C’est trop douloureux !
Et c’est là que je veux en venir.
Le problème avec l’identification au TDA/H est qu’elle peut avoir un effet limitant sur notre capacité à évoluer.
Pourquoi ?
Parce qu’il est difficile de s’éloigner de quelque chose à quoi nous nous identifions profondément. Inconsciemment, c’est comme si en abandonnant les difficultés du TDA/H, nous abandonnions une partie de nous-mêmes.
Ça rend nos progrès inconsciemment douloureux et effrayants, et ça provoque un blocage qui nous empêche de progresser (parce qu’on ne veut pas se perdre en chemin).
Pour en savoir plus sur le TDA/H, ce que c’est et comment le considérer, vous pouvez lire cet article.
Et c’est aussi valable pour nos enfants.
En disant que “ils sont TDA/H”, nous faisons de leur TDA/H “leur identité”, et cette croyance que nous leur aurons implanté pourra être plus tard une difficulté pour eux.
Maintenant je vous demande aussi d’être doux envers vous-même à ce sujet. La perfection n’existe pas, et tant que nous leur montrons notre amour, les écoutons, les guidons dans leur évolution, c’est bien le principal et le plus important pour eux. 🙂
Mais en ce qui vous concerne, s’il vous plaît :
À partir de maintenant, entraînez-vous à dire « J’AI un TDA/H », car ça change vraiment la donne.
En affirmant cela, vous apprendrez à votre cerveau que le TDA/H n’est pas votre identité, mais simplement une caractéristique avec laquelle vous vivez.
Cette simple différence de formulation ouvre la porte à de nouvelles possibilités, à l’idée que nous pouvons définir qui nous voulons être, et que nous pouvons dépasser nos difficultés, évoluer et avoir une vie plus sereine et épanouie avec un TDA/H. 🙂
J’espère que cette lettre vous aidera à détacher le TDA/H de votre identité et à avancer plus en paix vers le quotidien que vous voulez vivre.
Ensemble, continuons à explorer et à évoluer vers une meilleure compréhension de nous-mêmes et des défis que nous rencontrons. 😉
Prenez soin de vous, et à très bientôt !
Anne Juguet, Le TDAH au quotidien
Une réponse
on n’est pas que ceci (tdah)
on est cela aussi(homme,femme,père,mère,époux,épouse,fille ou fils,travailleur ,entrepreneur,citoyen citoyenne,diplômé(e),etc,etc .)
en soi,le tdah est relatif puisqu’il impacte nos relations avec les individus qui n’en sont pas atteints uniquement sans remettre en question notre intelligence et notre perception du monde ainsi que le statut qui est le nôtre dans la société.