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On parle beaucoup des “troubles de l’attention” qui atteindraient aujourd’hui de plus en plus d’enfants et font débat dans beaucoup d’écoles, chez les spécialistes de la santé et dans nos foyers. Épidémie due à notre mode de vie actuel ? Diagnostics de plus en plus fréquents ? Médiatisation qui fait de mieux en mieux connaître le problème ? Difficile de savoir, mais ce dont-on parle beaucoup moins en revanche, c’est du fait que le TDA/H ne disparaît pas forcément à l’âge adulte. On ne parle pas non plus de ce que représente ces difficultés pour ceux qui en souffrent et ce qu’elles impliquent dans les différents domaines de leur vie… et c’est bien dommage parce que c’est quand même plutôt important non ?!
Alors finalement le TDA/H, qu’est-ce que c’est donc que ce truc ?
Pour bien comprendre de quoi on parle, restons un peu sérieux pour le moment (pas trop quand même) 😉
D’où vient le TDA/H ?
Il existe plusieurs théories sur l’origine du TDA/H. Certaines sont plus établies que d’autres, mais toutes se recoupent et aujourd’hui les spécialistes du sujet s’accordent à dire qu’elles ne sont pas incompatibles.
Sans rentrer dans les détails, ces principales hypothèses sont :
- Le déficit dans les fonctions exécutives
- Le défaut de connectivité du réseau par défaut (notre mode automatique !)
- Le déficit dans la gestion du délai
Le TDA/H serait peut-être même dû à tout ça en même temps ! Mais pour le moment en tout cas, rien n’est encore sûr…
C’est notamment ces théories multiples et les débats des spécialistes à ce sujet qui donnent lieux régulièrement à des polémiques sur l’existence ou non du TDA/H dans les médias, qui oublient de préciser que ce n’est pas l’existence du problème qui est remise en cause par certains scientifiques mais bien son origine… dit comme ça, ça change tout hein?
Qu’est-ce que le TDA/H ?
Le TDA/H est un trouble neuro-développemental à la fois génétique, circonstanciel et environnemental.
Il se caractérise par :
- Une grande variabilité de l’attention
- Une hyperactivité mentale et/ou physique
- Et de l’impulsivité chez certaines personnes
On observe aussi :
- Des difficultés dans l’organisation du temps et de l’espace
- Une hyper-réactivité émotionnelle
- Et des difficultés de communication
L’acronyme “TDA/H” est né en 1989, mais cette “différence” chez certaines personnes était étudiée depuis déjà longtemps. On a même quelques descriptions amusantes de personnages dans des livres comme L’étourdi de Molière, Les caractères de La Bruyère avec un portrait du personnage de Ménalque (De l’homme), entre autres.
TDA/H veut dire Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. On pourrait donc croire que c’est l’attention qui est au centre de cette affaire… grossière erreur !
Voici pourquoi :
- Déficit d’Attention : Il ne s’agit pas d’un déficit d’attention, mais d’une variabilité très importante dans la capacité d’attention selon le contexte, l’intérêt, l’énergie et l’état d’esprit de la personne.
- Avec ou sans Hyperactivité : L’hyperactivité est en fait toujours présente mentalement, mais elle peut aussi s’exprimer de manière physique (TDA/H), ou non (TDA).
- L’impulsivité : elle peut être présente ou non. Pour cette raison, certaines personnes nomment ce trouble TDAH/I.
Cet acronyme n’est donc pas représentatif de ce qu’est réellement le TDA/H. Pour donner une meilleure idée de ce qu’est ce « trouble », il s’agit d’une propension plus élevée que la moyenne à être distrait et impulsif quand il n’y a pas de plaisir ou quand il y a du stress ou de la fatigue, et d’une “incapacité à s’empêcher de …”
La particularité première de la personne avec un TDA/H est donc qu’elle est plus extrême que la moyenne dans sa façon de fonctionner.
Le TDA/H étant un trouble circonstanciel et environnemental, les personnes peuvent se sentir très bien dans certaines situations et pas dans d’autres selon leur état psychique, leur état physique, ce qui est demandé, leur motivation à le faire, etc. (il y a beaucoup de paramètres).
C’est un trouble comportemental ET neuropsychologique, c’est-à-dire que le cerveau est construit différemment et que cela se répercute sur le comportement, mais aussi que l’environnement, l’éducation, l’histoire de la personne, etc. ont une influence sur les symptômes du TDA/H.
Le TDA/H est-il réellement un trouble ?
La neurodiversité
Depuis quelques années, la notion de neurodiversité prend de plus en plus d’ampleur dans notre société. La neurodiversité est un concept qui vise à penser qu’il existe dans l’espèce humaine des paramètres cérébraux plus ou moins intenses en fonction des individus.
Ce concept soutient l’idée que cette palette de fonctionnements psychiques est une richesse pour l’espèce et pour les individus, et qu’être à l’extrême de cette palette ne témoigne pas de fonctionnements intrinsèquement pathologiques. Il s’agit donc de processus internes dans le cerveau qui sont plus ou moins poussés que la moyenne, mais qui sont les mêmes que le fonctionnement commun à tous… contrairement à des fonctionnements pathologiques.
Selon cette vision du monde, la neurodiversité est donc le pendant neurologique de la biodiversité : c’est une des richesses du monde animal.
Le nom et la définition de ce type de personnalité indiquent très clairement que les personnes concernées sont atteintes d’un trouble. Pourtant on voit que les caractéristiques du TDA/H rentrent dans la catégorie de la neurodiversité.
Caractère ou trouble ?
Un caractère est un ensemble de traits psychologiques, de fonctionnements neurologiques et de manières habituelles de ressentir et de réagir au monde. Il représente la personne dans sa singularité émotionnelle et comportementale, dans ses représentations mentales, et fait partie de son identité.
Un trouble est un ensemble de fonctionnements neurologiques poussés à l’extrême jusqu’à devenir handicapant pour la personne dans son quotidien et dans son évolution.
Un caractère poussé à l’extrême peut donc devenir un trouble s’il provoque chez la personne concernée de grandes difficultés ou des incapacités à fonctionner dans son environnement, et que la douleur résultante provoque un mal-être général.
Le TDA/H est au départ un caractère. Il a de nombreux avantages dans des contextes qui valorisent ses compétences. Selon le Dr Dominique Dupagne, il est d’ailleurs l’apanage d’une catégorie de population très respectée à l’époque très lointaine des ‘chasseurs / cueilleurs’. Ces derniers devaient bénéficier de capacités très spécifiques pour être toujours à l’affût, prêts à bondir au moindre mouvement suspect, force d’idées nouvelles, et pour galvaniser leurs congénères dans la quête de nouveaux territoires.
Dans beaucoup de sociétés actuelles, les règles et les processus qui régissent le quotidien sont très mal adaptés à ce type de fonctionnement. Ils sont autant de liens qui brident leur potentiel et de piègent qui mettent à mal leurs comportements naturels.
Caractère et trouble TDA/H sont donc deux facettes d’une même neurologie.
Le TDA/H, ce n’est pas que pour les enfants !
D’abord, les “troubles de l’attention” ne sont pas présents SEULEMENT chez les enfants. Et oui parce qu’à un moment, on grandit, et en devenant adulte on réussit à régler certains problèmes en mettant en place des stratégies (plus ou moins consciemment), mais pas tous les problèmes…
Donc certains enfants avec TDA/H deviennent des adultes conformes à ce que la société considère comme normal, et d’autres gardent leur TDA/H ( les petits filous! ).
Comme la médiatisation du “trouble d’attention” est assez récente, bon nombre d’adultes ont dû apprendre à vivre avec, sans le savoir. Et souvent, les échecs rencontrés et les problèmes relationnels engendrés sont des cicatrices douloureuses, très difficiles à dépasser et qui renforcent les symptômes. Selon le milieu social d’où on vient, la famille, l’éducation, et le degré de gravité des symptômes, les chances de dépasser ces derniers et de s’épanouir ne sont malheureusement pas les mêmes. D’où l’intérêt de diagnostiquer le problème le plus tôt possible, ou d’accepter de se faire aider…
Les symptômes du TDA/H
Nous avons déjà abordé un peu plus haut les principaux symptômes du TDA/H. Mais pour aller un peu plus loin, arrêtons-nous à certaines de ses caractéristiques.
Il y a plusieurs « types » de TDA/H
Il y a plusieurs types de TDA/H, mais ça reste le même trouble !
Quel que soit le type de TDA/H :
L’hyperactivité mentale
Il y a un flux de pensées très aléatoire en fonction de la fatigue ou de l’état émotionnel. La plupart du temps les pensées défilent inlassablement et assez rapidement, comme une petite radio mentale dont on ferait défiler les stations et dont les voix se superposent. Ça peut être un très gros atout pour la créativité, mais c’est surtout très fatigant à la longue et difficile à gérer quand on essaye de se concentrer sur quelque chose… une personne qui nous parle par exemple… 😉
Une attention (et une mémoire) très variable
La capacité d’attention est très variable selon les situations et l’état de la personne. Elle peut aller de l’incapacité à se concentrer sur quoi que ce soit, à l’hyperfocalisation sur un objet en particulier (un travail à faire par exemple). Dans ce dernier cas, il peut se passer une catastrophe à côté de la personne sans que cela ne la fasse réagir tant son esprit est entièrement occupée à la tâche qu’il accompli. Cela provoque bien souvent des malentendus et des déconvenues (et aussi beaucoup de retards) !
Les difficultés à moduler son attention peuvent entraîner tout une ribambelle de problèmes d’ordre comportementaux, psychologiques, intellectuels ou corporels, très différents voir opposés les uns des autres chez une même personne.
Ces difficultés entraînent aussi des bugs de mémoire immédiate, à court terme (ou de travail), à long terme et prospective : parce que le cerveau est encombré par tous les stimuli que nous recevons et qu’il ne trie pas correctement (les pensées, la mouche qui passe, etc.), parce qu’on n’a pas fait attention au bon moment et à la bonne chose, parce que les bons éléments ne se rappellent pas à nous au bon moment (penser à acheter du pain sous la douche mais pas en passant devant la boulangerie).
Pour en savoir plus sur la mémoire et le TDA/H, vous pouvez également lire cet article : TDA/H et mémoire : comment ça fonctionne et comment l’améliorer
Les variantes (types) dans le TDA/H
Le type hyperactif (hyperactivité mentale et physique) :
C’est la personne qui ne peut arrêter de bouger tout le temps. Bouger le corps, les mains ou les pieds sous la table, ou se lever de sa chaise par exemple. Mais aussi bouger dans sa vie et ses activités, courir à droite et à gauche toute la journée, ou démarrer 10 activités différentes par jour, les unes après les autres, sans les terminer la plupart du temps 😉
C’est le type le plus connu parce qu’on le remarque beaucoup plus à l’école ou en société étant donné son incapacité à rester en place.
Le type inattentif (hyperactivité mentale) :
La personne de type inattentif fait beaucoup moins parler d’elle. Elle ne cours pas partout, elle peut être une rêveuse et peut aussi parfois paraître apathique. On dit dans ce cas qu’elle est hypoactive. La même petite radio mentale s’active dans son cerveau, mais contrairement au type hyperactif, le type inattentif ne va pas forcément mettre en action toutes les pensées qui lui traverse l’esprit.
Le type impulsif :
Lorsqu’il y a de l’impulsivité, le tempérament explosif et hypersensible peut pousser à prendre des risques, à faire des choix à la va-vite ou carrément changer de vie sur un coup de tête. Ces comportements peuvent paraître étranges et instables car la personne a du mal à canaliser ses émotions. Pour cette raison, il est fréquent de confondre l’impulsivité et la difficulté de gestion émotionnelle qui lui est associée avec le lunatisme ou la cyclotymie (forme moins intense du lunatisme).
La personne de type impulsif a des difficultés à assimiler les règles sociales qui régulent le comportement des gens. Elle ne sait pas comment s’approprier sa place dans un groupe et la communication, l’interaction avec les autres, peut être difficile. Elle va exprimer les pensées qui lui viennent sans réfléchir, de façon intempestive, et peut aller jusqu’à l’impolitesse sans le vouloir et sans même s’en rendre compte la plupart du temps.
Le type mixte :
En réalité, chaque personne est différente et chaque TDA/H est donc différent. Les 3 ingrédients hyperactivité, inattention et impulsivité peuvent donc être présents de manière variable. Lorsqu’une personne présente les caractéristiques des trois autres types (d’une manière complètement aléatoire selon la personne), vous mélangez et paf ! Ça fait le type mixte ! ^_^
C’est très amusant quand on doit expliquer qu’on peut être hyperactif ou hypoactif selon les moments, complètement dans la lune ou en hyperfocalisation, d’un calme intersidéral devant une catastrophe ou complètement hors de soi devant une abeille écrasée…
Pour résumer :
L’hyperactivité mentale est toujours présente.
S’il n’y a que cette caractéristique, on est du type inattentif.
S’il y a en plus de l’hyperactivité physique, on est du type hyperactif.
Si on a l’hyperactivité mentale et l’impulsivité, c’est le type impulsif.
Et si on a un peu de tout, c’est le type mixte !
Bien sûr, toutes ces cases n’ont d’intérêt que dans un but diagnotique et n’ont pas vraiment de sens en dehors de cela (chaque personne a un dosage un peu différent de chaque caractéristique) ! Mais comme on en entend souvent parler, au moins comme ça vous saurez exactement de quoi il s’agit ! 😉
Et le diagnostique n’est pas simple…
Au delà des types, le TDA/H est difficile à diagnostiquer car on peut facilement le confondre avec d’autres difficultés, troubles ou maladies mentales (le TDA/H n’en est pas une !). Il y a tout un panel de troubles dont les symptômes ressemblent au TDA/H, ou sont une conséquence du TDA/H.
Un ou deux symptômes ne permettent donc pas d’affirmer que l’on a un TDA/H. Tout dépend aussi du moment de l’apparition des symptômes (depuis quelques semaines, mois, ou depuis l’enfance) et bien-sûr de leur gravité. On n’a pas un TDA/H si on a un certain nombre de symptômes mais qu’ils sont trop récents, ou trop faibles pour avoir un impact sur notre vie et notre façon de fonctionner.
Pour mieux comprendre comment savoir si on a un TDA/H ou non, vous pouvez lire mon article consacré en cliquant sur ce lien !
Il ne faut pas croire non plus que le TDA/H ne provoque QUE des symptômes négatif ! On observe en général chez ces personnes beaucoup de créativité, d’intuition, de sensibilité, de curiosité et beaucoup d’autres qualités, sur lesquelles je reviendrai évidemment plus tard.
Comment agir ?
Si vous vous posez des questions sur la possibilité d’un TDA/H chez vous, que vos symptômes sont handicapants et que vous souhaitez être aidés dans votre vie, il est de toute façon nécessaire d’aller voir des spécialistes de la santé avant toute autre démarche.
Un neurologue peut faire un premier diagnostic. Par la suite, les psychiatres comportementalistes spécialisés TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale) sont en général ceux qui connaissent le mieux les symptômes du TDA/H.
Certains ont la mention “spécialisés TDAH”, mais ils sont trop rares et débordés, c’est d’ailleurs assez dramatique en France car on peut aller jusqu’à 2 ans d’attente pour avoir la chance d’en rencontrer un (c’est comme des pokémons rares !).
Ils peuvent vous aider à mettre en place des stratégies pour contre-balancer les difficultés liées au TDA/H. La thérapie ressemble plus à du coaching et sera en général beaucoup plus courte que ce que proposent les psychanalystes qui ne vous traiteront en général pas pour un TDA/H (parce qu’ils le remettent en cause) et chercheront plutôt à comprendre les causes de votre problème dans votre passé et votre inconscient, sans mettre en place de stratégie d’adaptation aux symptômes.
Si les symptômes restent trop handicapants après la mise en place de stratégies, il peut être prescrit une molécule. Par contre pour la première prescription il faudra aller voir un psychiatre qui travaille au moins en partie dans un centre hospitalier (pas d’inquiétude, votre praticien vous indiquera la personne à aller voir s’il ne peut pas vous faire cette première prescription).
Un autre professionnel indiqué est le coach de vie (ou coach personnel) spécialisé TDA/H. Il ne peut pas diagnostiquer le TDA/H mais mettra en place des stratégies de la même manière que le psychiatre comportementaliste.
D’autres professionnels peuvent aussi être indiqués dans le suivi vers un mieux être, comme le somato-psychopédagogue, le kinésiologue, le sophrologue et beaucoup d’autres thérapeutes.
Quelques sources
Si vous souhaitez en savoir plus sur le TDA/H, les symptômes, les thérapies, vous trouverez sur le site TDAH Adulte énormément d’informations. Et je vous mets ici quelques références sur le sujet :
Et quelques livres d’introduction :
- Mon cerveau a ENCORE besoin de lunettes, du Dr Annick Vincent
- une version existe pour les enfants : https://www.amazon.fr/CERVEAU-BESOIN-LUNETTES-Annick-Vincent/dp/2764015402
- Les adultes hyperactifs, du Dr Gabriel Wahl
- Le retour des zappeurs, du Dr Dominique Dupagne
- L’hyperactivité, du Dr Michel Lecendreux
Ces sources ont toutes des théories différentes sur l’origine et donc la manière d’aborder le TDA/H. Mais elle pourront toutes vous aider dans vos démarches, donc soyez curieux!
Pour en savoir plus sur le diagnostic du TDA/H et les différentes solutions qui existent, vous êtes libres d’aller voir cet article, suivit par ce deuxième.
Pour en savoir plus sur les symptômes, vous pouvez aussi aller voir cet article sur 8 symptômes connus du TDA/H, ou celui-ci sur les 8 symptômes les plus sympas ! 😉
Et vous, qu’est-ce qui est le plus problématique pour vous aujourd’hui dans votre quotidien et qu’est-ce qui vous bloque pour avancer ? Dites-le moi dans les commentaires, et si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou à mettre pouce en l’air ! 😉
Prenez soin de vous, et à très bientôt !
Anne Juguet, Le TDAH au quotidien
Article corrigé par Henri-Pierre Juguet : hpj.correction.redaction@gmail.com
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