Bienvenue sur Le TDA/H au Quotidien ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon ebook et son podcast "Améliorer sa concentration et mieux gérer son temps avec un TDA/H" : cliquez ici pour télécharger le livre et le podcast gratuitement ! 🙂
Bienvenue sur Le TDA/H au Quotidien ! Comme ce n'est pas la première fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute recevoir mon ebook et son podcast "Améliorer sa concentration et mieux gérer son temps avec un TDA/H" : cliquez ici pour télécharger le livre et le podcast gratuitement ! 🙂
Pas facile de savoir quels sont les professionnels les mieux adaptés à une thérapie pour un TDA/H. Certains ne reconnaissent pas son existence, d’autres ne connaissent pas… Et les spécialistes se font rares, tellement rares que pour réussir à être suivi efficacement il faut parfois attendre jusqu’à un an ou deux ! Alors comment trouver la bonne personne ?
Si vous n’avez pas encore lu la première partie de cet article sur les premières étapes à suivre, je vous invite à aller la consulter ici.
Une fois l’auto-diagnostic fait et la première consultation faite, si le praticien reconnaît bien un TDA/H mais ne peut pas vous suivre il va falloir trouver votre thérapeute. Il y a plusieurs types de thérapies avec chacune leurs spécificités selon vos principaux troubles et vos préférences.
3ième étape : le suivi
Comme nous l’avons vu dans la première partie, le suivi peut être fait par un psychiatre.
Pour rappel :
- Le psychiatre comportementaliste spécialisé TCC ( thérapie cognitive et comportementale ) est en général le plus recherché et le mieux adapté au suivi du TDA/H. Avec lui on a une thérapie courte ( quelques semaines à quelques mois selon le patient ) pendant laquelle on va mettre en place des méthodes et astuces concrètes pour résoudre les différents problèmes qui handicapent le patient.
- Le psychanalyste prodigue une thérapie de type analytique, basée sur le passé et l’inconscient du patient. En général il ne reconnaît pas le TDA/H comme un trouble et vous suivra pour ce qu’il aura diagnostiqué. Il va donc faire une thérapie longue ( qui peut aller jusqu’à une dizaine d’années ) pendant laquelle on va décortiquer toutes les causes et conséquences de notre problème. Attention, il y a plusieurs écoles là aussi : jungienne, freudienne, lacanienne. Les deux dernières sont vraiment à proscrire pour un TDA/H.
Pour savoir à quel type de thérapeute vous avez affaire, il faut le lui demander lors de la première prise de contact.
Comment obtenir son premier rendez-vous
La plupart du temps vous ne pourrez pas joindre directement un praticien, en particulier pour les psychiatres. Ne vous laissez pas décourager et organisez-vous pour vous souvenir des événements dans le temps, en les notant, de préférence tous au même endroit dans un carnet ou un logiciel par exemple.
Faites une liste :
- De tous les professionnels déjà contactés : leurs spécialités, leurs disponibilités (dans 1 mois, 2 mois, etc…), les dates de prise de contact
- Et de ceux qui sont encore à contacter
Ce n’est pas parce qu’un psychiatre vous a dit qu’il n’était libre que dans 6 mois que vous ne devez le recontacter que dans 6 mois ! Prenez le rendez-vous quoi qu’il en soit, quitte à annuler si vous avez plus de chance avec un autre psychiatre.
Ou retentez votre chance régulièrement (sans le harceler non plus hein ?). Le but du jeu est de rappeler (ou envoyer un mail) régulièrement afin d’avoir les meilleurs chances possibles de tomber sur un jour où un autre patient va se désister ou arrêter sa thérapie. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’en rajouter des tonnes sur son propre état car ça ne rendra pas le professionnel contacté moins débordé.
Par contre :
- soyez concis
- exposez vos principaux symptômes et ce qu’ils ont d’handicapant dans votre vie (de manière brève !)
- et ce qui vous fait peur, ou les problèmes qui vont arriver si vous n’êtes pas pris en charge
Laissez votre numéro de téléphone ! Si il a du temps qui se libère dans son emploi du temps mais qu’il doit savoir vite, c’est le premier qui répondra qui gagnera le rendez-vous !
Bref, c’est comme une recherche d’emploi sauf qu’on travaille pour notre avenir ! 😉
Une fois qu’on a trouvé son praticien
Plus tard, d’autres professionnels peuvent aussi intervenir.
- Le Neuropsychologue :
Il ne fait pas de diagnostic du TDA/H mais un bilan neuro-psychologique, c’est à dire un bilan de la gravité des symptômes. On fait appel à lui par le biais du psychiatre lorsqu’il y a besoin de savoir à quel niveau certains symptômes affectent notre façon de penser et de fonctionner.
4ième étape : Les alternatives
D’autres professionnels sont de plus en plus demandés. La première raison est qu’il est de plus en plus difficile de réussir à contacter et avoir un premier rendez-vous avec un psychiatre. Le TDA/H chez l’adulte étant de plus en plus connu ( et donc diagnostiqué ) et les psychiatres spécialisés dans ce domaine étant encore trop rares, ils sont complètement débordés. La deuxième raison est que beaucoup de gens se tournent de plus en plus vers d’autres méthodes qui ont fait leurs preuves et sont aujourd’hui des alternatives très efficaces au désert psychiatrique.
Je vous fais une petite liste des thérapies alternatives qui peuvent être très intéressantes pour le TDA/H. Je reviendrai en plus en détail sur chacune d’elles car certaines se concentrent sur certains symptômes en particulier. Elles peuvent toutes énormément aider, qu’elles soient suivies seules ou accompagnées d’une thérapie classique.
- Le coach spécialisé TDA/H
Le coaching étant la principale approche du psychiatre comportementaliste, cette alternative est la plus proche de la thérapie classique et les instances de santé cherchent aujourd’hui à la faire connaître. Elle peut se faire en face-à-face ou par téléphone. Par contre une personne ayant des troubles associés trop handicapants devra aller voir un psychiatre au moins en complément, car sinon ces troubles empêcheront l’avancée vers la résolution des problèmes.
- Les thérapies de pleine conscience
- La PNL (Programmation Neuro-Linguistique)
- La remédiation cognitive
- La gestalt-thérapie
- L’auto-coaching
- L’hypnose Ericksonienne ou l’auto-hypnose
- La kinésiologie
- L’acupuncture
- La sophrologie
- La relaxation et la méditation
- Le biofeedback, la cohérence cardiaque et le neurofeedback
- L’EFT (Emotional Freedom Techniques ou Techniques de libération émotionnelle)
- l’EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing, ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires)
- la méthode TIPI (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes)
- La musicothérapie, art-thérapie, équithérapie
Médicaments si besoin, nutrition et médecines alternatives
Dans certains cas, les différentes méthodes et thérapies suivies ne suffisent pas à redonner un bien-être suffisant à la personne. Elle peut faire le choix de prendre un médicament. Il en existe plusieurs sortes, plus ou moins controversés et entourés de mythes, mais aussi de contre-indications. Évidemment tout n’est pas toujours aussi simple qu’on se l’imagine, et quand on est devant un dilemme il faut bien trancher à un moment, selon ses convictions et avec le plus d’informations possible. Donc comme vous vous en doutez, j’y reviendrai aussi ! 😉
Seul un psychiatre ou un neurologue connaissant le TDA/H peut donner la première prescription de médicament. Ensuite un médecin généraliste peut faire le renouvellement pendant 1 an.
La nutrition est une notion très importante avec laquelle il est bien de se familiariser le plus tôt possible. Plus notre alimentation est saine et équilibrée, moins les symptômes auront un impact sur nous. Enfin il faut aussi parler des méthodes de phytothérapie ou d’aromathérapie par exemple, qui peuvent être très utiles dans la régulation des états de fatigues ou d’hyper excitation, du stress, bref de tout ce qui fait qu’on va rester plus facilement en bonne santé, ou pas ! 🙂
Et vous ? Dites-moi en commentaire quel type de thérapie vous semble le mieux adapté à vous ? Et si vous avez déjà été suivi pour un TDA/H, quel type de suivi était-ce et quel retour voudriez-vous en faire ?
Si vous avez aimé cet article, n’oubliez pas de me mettre un petit pouce bleu et partagez l’article sur Facebook par exemple, comme ça d’autres personnes pourront profiter de ces informations, améliorer leur quotidien, laisser un commentaire, partager l’info, et ainsi de suite !
Prenez soin de vous, et à très bientôt !
Anne Juguet, Le TDAH au quotidien
Article corrigé par Henri-Pierre Juguet : hpj.correction.redaction@gmail.com
6 commentaires sur “Comment agir efficacement du diagnostic au suivi du TDA/H : Partie 2”
Article concis.
Il manque également les comorbidités, dans mon cas je suis TDAH HP DYSPRAXIQUE VISUO-SPACIALE.
Pour moi c’est la double peine…🙄
Je suis professeur dans la vie.
Je ne rencontre aucun problème dans mon travail.
En revanche je fatigue très vite.
Merci pour ce retour, effectivement je pense faire aussi des articles sur les comorbidités du TDA/H à l’avenir. 🙂
Bonjour, effectivement bon article, je suis d’accord avec vous, je suis également tdah et HP avec maladies auto-immunes sous biothérapie donc pour les médicaments c’est compliqué. J’aurai aimé voir des techniques d’aide pour celles et ceux, comme moi, qui sont dans l’attente d’un suivi et qui n’en peuvent plus.
Je suis professeur des écoles et toujours à 200% mais mes difficultés d’organisation, de procrastination…, d’impulsivité…quelques conseils seraient très utiles!
Bonjour Delfe, vous trouverez des conseils pratiques sur la plupart de mes articles selon les sujets. Pour la gestion du quotidien par exemple, vous trouverez différentes techniques dans la section ‘Gerer le quotidien’ : https://le-tdah-au-quotidien.com/cat-gerer-mon-tdah-au-quotidien/
J’écris régulièrement de nouveaux articles pour couvrir de plus en plus de sujets et aller plus loin dans les techniques abordées et conseils, n’hésitez pas à me demander un sujet précis en particulier si vous le souhaitez. 🙂
Et si vous avez besoin d’un suivis plus poussé vous avez aussi la possibilité du programme de groupe que je propose, ou du coaching.
J’espère avoir pu vous aiguiller dans la lecture des articles, prenez soin de vous. 🙂
Je viens de découvrir votre site, très bien fait. Par contre je pense que ce n’est pas à jour quand vous mentionnez la nécessité de voir un neurologue ou un psychiatre hospitalier pour un diagnostic, ce n’est plus le cas maintenant, les psychiatres et neurologues exerçant en libéral peuvent aussi diagnostiquer maintenant, c’est une petite avancée bien que les délais d’attente restent encore très longs selon les régions…
Bonjour Siham, je vous remercie de m’avoir signalé ce passage, effectivement les psychiatres et neurologues n’ont plus l’obligation d’exercer en hôpital pour donner la prescription initiale. J’ai fais la mise à jour dans l’article. 🙂